17 participants à cette sortie dont 4 skieurs. Départ comme prévu à 6h de Cestas et arrêt petit-déjeuner à Aire sur l’Adour.

La météo du weekend ne s’annonçait pas favorable au vu d’importantes chutes de neige les quelques jours précédents : BRA niveau 4 et une rosace noire sur tous les versants !

Par ailleurs les minibus de location n’étant plus chaînables, on se demandait même si nous allions pouvoir rejoindre notre hébergement aux Eaux Chaudes...
La route entre Pont de Camps et le col du Pourtalet est fermée, ce qui ne permet plus de faire les Pics de Canaourouye et Peyrelue.

Un plan B est alors envisagé et nous nous mettons d’accord à Laruns pour faire le Pic de Bersaut au dessus du plateau du Bénou, pendant que la voiture des skieurs se dirige vers la station d’Artouste.
Nous garons les minibus à la Chapelle de Houndas et démarrons la randonnée à 10h40 en prenant le GR de Pays du Tour de la Vallée d’Ossau en direction de l’Est. Nous chaussons assez rapidement les raquettes dans une neige lourde, chargée d’eau. Petit crochet pour aller voir les Cromlechs de Lou Couraus. Le temps est couvert mais pas de précipitation ce qui reste agréable.

Pause repas au Cayolar de Lazercou, il est quand même 13h et Bernard n’est pas le seul à être affamé !
A 13h40, on redémarre en direction du Bersaut que nous atteignons à 14h. De là nous décidons de rester en crête et de faire un retour par le col de Marie Blanque. Albert nous fait une bonne trace entre dolines et mamelons et l’heure tournant, nous entamons la descente sur une croupe bien pentue en direction du plateau de la Técouère. Une fois sur la piste, le trajet à plat jusqu’à la Chapelle nous semble bien long (1h15).
Au final, 14 km et 700 m de dénivelé, ce qui n’est pas mal pour une journée qui ne s’annonçait pas favorable. Nous retrouvons au gîte La Caverne nos skieurs très déçus de leur journée. Ils n’ont pu skier que deux heures dans les nuages et sous un vent terrible. Aucune visibilité, station debout difficile, même les œufs avaient du mal à rester dans l’axe du câble. Roland nous dira qu’il n’arrivait plus à skier, pas même à prendre un tire- fesse !

Pas d’anniversaire à fêter ce mois-ci mais bien sûr Bernard nous avait tout de même concocté un apéro bien sympa dans la petite cuisine du gîte libre.
Repas copieux, une bonne garbure, cuisses de poulet avec pommes de terre aux cèpes et haricots verts puis tartelette maison.

Dimanche, petit déjeuner digne d’un grand hôtel à 7h30. On a décidé la veille de faire le signal de Gourzy (déjà gravi l’an passé) juste au-dessus d’Eaux-Chaudes ce qui nous permet de ne pas déplacer les minibus. Départ à 8h30, le ciel est bien dégagé.
La montée dans la forêt est tranquille et nous suivons deux randonneurs venant de Pau. A la sortie de la forêt petite pause pour chausser les raquettes et Albert laisse tomber ses lunettes qui glissent inexorablement vers le torrent. Il essaiera de les retrouver mais en vain. Ce n’est que la nième paire de lunette qu’il perd, la précédente étant restée au gîte en janvier. Il a sûrement un contrat d’essai de lunettes avec un magasin de sport...

La neige que nous avons à partir de là est bonne, poudreuse et épaisse, le bonheur !
A 11h 30 nous sommes à la cabane de Lacarret, et là le groupe se scinde en deux, Bernard, Jean-Luc, Philippe (qui a mal aux pieds) et Régis décident d’y déjeuner pendant que les autres reprennent le chemin du sommet. Bonne suée dans la montée, le soleil brille et les deux randonneurs qui nous précèdent ainsi qu’Albert nous font une trace impeccable.
Pique-nique au sommet vers 12h30, nous profitons du magnifique paysage avant de repartir vers 13h20. Un vrai régal de descendre dans ces pentes vierges ! La neige parfois roule devant nous, s’agglutine et s’arrête comme une roue en équilibre.
Retour à la Caverne à 16h où l’autre partie du groupe sirote déjà une bonne bière. 13 km et 1200 m de
dénivelé : Une randonnée très agréable et nous ne regrettons pas notre choix.
Jean-Bernard aura quand même un regret, celui d’avoir perdu son bâton dans le minibus samedi puis réellement perdu dimanche : avec une tête et deux mains, on ne peut avec une raquette dans chaque main que laisser bâton au bord du chemin !
De bonnes nouvelles des skieurs dans le minibus par SMS, ils se sont eux aussi régalés à Gourette. Nous les retrouverons d’ailleurs pour la pause à l’aire d’autoroute d’Aire sur Adour. Retour sans histoire et arrivée à 20h20 à Cestas.